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LES OISEAUX DE LA COTE BLEUE

Oiseaux de Mer

 

De nombreuses espèces d’oiseaux marins ou du littoral, de taille moyenne à grande, peuvent être observées depuis la côte, au gré des saisons. Une paire de jumelles est recommandée pour mieux les repérer et les identifier. Passant l’essentiel de leur journée à la recherche de nourriture plus ou moins au large, en surface ou en plongeant (petits poissons, crustacés, mollusques), ils reviennent toujours à terre (îles, îlots, falaises) pour se reproduire !

Bien qu’ils soient tous officiellement protégés, de nombreuses menaces pèsent sur leurs populations qui ne cessent hélas de régresser : prédation sur les sites de reproduction par des espèces introduites (rats, chats), ingestion de déchets plastiques, surpêche et dérangement humains.

 

1 – Puffin de Scopoli (100 à 117 cm d’envergure) : hivernant au large des côtes atlantiques d’Afrique australe, il revient en Méditerranée, dès mars, pour nicher dans des cavités naturelles sur nos îles provençales (Frioul, Riou). Se repère volant au ras de l’eau, avec peu de battements d’ailes ! Les puffins possèdent des glandes nasales qui éliminent le sel de l’eau de mer.

2 – Puffin yelkouan (70-80 cm d’envergure) : endémique de Méditerranée où il accomplit tout son cycle annuel, il glisse et frôle la mer, avec des battements d’ailes rapides. Il retourne de nuit sur ses sites de reproduction.

3 – Fou de Bassan : avec près de 2 m d’envergure, il s’agit de notre plus grand oiseau marin, facile à reconnaître : tout blanc, tête jaunâtre et longues ailes étroites. Il effectue des plongeons spectaculaires en piqué pour capturer ses proies. Quelques couples tentent de nicher sur la Côte Bleue, alors que la seule « vraie » colonie française se situe en Bretagne (archipel des Sept Îles) !

4 – Pingouin torda (65 cm d’envergure) : oiseau trapu noir et blanc, appartenant à la famille des Alcidés, volant rapidement près de la surface (ce sont les Manchots vivant dans l’Hémisphère sud qui ne volent pas !). Observé essentiellement en hiver, il plonge habilement pour se nourrir.

5 – Goéland leucophée (1,40 m d’envergure) : très opportuniste, il se reproduit sur les îles, les falaises et les étangs côtiers. On l’observe toute l’année, avec des plumages différents selon l’âge, notamment dans les ports de pêche où il est peu farouche ! Grande taille, pattes et bec jaunes le distinguent de la Mouette rieuse (6), nettement plus petite avec pattes et bec rouges !

7 – Sterne caugek (95 cm d’envergure) : on la reconnaît de loin, à son vol élégant et ses ailes longues et étroites, son bec noir à pointe jaune et à son cri strident, plongeant régulièrement pour capturer de petites proies en surface. Nichant en colonie sur des îlots sableux de Camargue, on l’observe toute l’année sur le littoral.

8 – Grand cormoran (140 cm d’envergure) : robuste oiseau noir piscivore régulièrement observé sur les digues du port, ailes étendues pour sécher ses plumes, ou nageant en mer le corps très enfoncé et le bec relevé. À ne pas confondre avec le Cormoran huppé de Méditerranée (9), plus petit et élancé, qui niche sur les îles et les falaises escarpées.


Page mise à jour le 11 juillet 2025