Jetez un coup d’œil à cet itinéraire en boucle de km . Généralement considéré comme un parcours facile, il faut en moyenne h min pour le parcourir. C’est un itinéraire populaire pour la randonnée et les raquettes, mais vous pourrez quand même profiter de certains moments de tranquillité. La meilleure période de visite est de mai à juin et de septembre à octobre. Vous devrez laisser votre chien à la maison car ils ne sont pas autorisés sur ce sentier.
- La gare et la ligne Marseille Miramas
Au début des années 1900, Sausset n’est encore qu’un hameau de Carry. Cependant les habitants obtiennent qu’une gare y soit construite.
Les premiers travaux de la gare commencèrent en 1910 par une grande excavation dans la colline. La colline fut entaillée sur 10 mètres de hauteurs pour créer une grande plateforme et y installer la gare de voyageurs et la gare de marchandises.
Elle fût ouverte en 1915 avec la ligne Marseille Miramas. Elle a largement favorisé le développement de la villégiature.
Des travailleurs italiens venus construire la voie ferrée rencontrèrent des jeunes saussetoises et s’installèrent à Sausset. Ils sont à l’origine de la première vague d’immigration.
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La salle des Arts et de la Culture et le jardin
En 1973, le conseil municipal fit construire la Salle des Arts et de la Culture dans une pinède offerte par Jules Charles Roux. Lors du 80ème anniversaire de la commune Guy Toubon a orné la façade extérieure du bâtiment de ses œuvres en céramique.
Le 30 août 2008, la commune inaugure le square « Lazare Ponticelli » en hommage au dernier poilu de la Grande Guerre, décédé le 12 mars 2008 à l’âge de 110 ans. Le 17 mars il avait eu des funérailles nationales avec une messe aux invalides. Lazare Ponticelli, fondateur de la société éponyme toujours active, avait fait construire en 1954 la villa « Le Nid » au Boulevard Armand Audibert ; il y venait régulièrement avec ses enfants et petits-enfants.
En cheminant vers la mairie, remarquez à votre gauche le médaillon en bronze à la mémoire de Jules Charles-Roux, bienfaiteur de Sausset, alors que ce n’était encore qu’un hameau de Carry.
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La mairie de Sausset
En 1864, Jean-Baptiste Charles Roux achète une maison située à côté de l’église où il installe deux religieuses. Une première école, mixte et privée, est ainsi créée à Sausset.
En 1877, le ministre de l’instruction publique autorise la construction d’une école publique qui accueillera les premiers écoliers en 1881. L’architecte Letz qui a déjà construit le château Charles Roux en dresse les plans. Elle sera implantée sur un terrain donné par les Charles Roux derrière l’église. En 1924 ce bâtiment deviendra mairie-école.
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La Villa « Mauricette »
Cette villa édifiée en 1921 par Louis Breteau, marié à une Saussetoise Rose Laurent, est une transposition du style régionaliste répandu dans la banlieue parisienne et les villes balnéaires à la même époque (emprunt des garde-corps stylisés en bois, libre imitation de l’appareil en meulière apparent avec la pierre calcaire locale, frise décorative, cabochons…). L’édifice témoigne de l’aspect de la station de villégiature à la Belle Epoque. En 1925 ce fut le premier bureau de poste officiel tenu par Mademoiselle Mauricette Breteau. A l’arrière de la villa, trois marches d’escalier conduisent à la première boîte aux lettres de Sausset. Le bureau de poste actuel date de 1946.
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Le Cercle Saint-Pierre
En 1860, les pêcheurs s’étaient déjà regroupés en société de seinches, mais il leur manquait un lieu de réunion. Jean-Baptiste Charles Roux prête alors un terrain près de l’église et contribue à l’édification de ce cercle inauguré le 24 février 1861avec comme devise « L’amitié d’abord ». Ce cercle, doté d’un règlement très strict était réservé aux hommes pêcheurs et marins, avec interdiction de querelles, d’injures et de chansons séditieuses sous peine de radiation.
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La traverse des pêcheurs
Cette ruelle est bordée d’anciennes cabanes de pêcheurs. Petites, basses de plafond, souvent sans fenêtres, elles servaient à ranger les filets et autres matériels de pêche : jambins, ganguis, gireliers, etc. C’est sur les portes de ces cabanes que les pêcheurs clouaient des queues de thon à raison d’une queue pour cent thons pris. Sur certaines portes, on ne voyait plus le bois.
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L’ancre romaine du rond-point du port
Cette ancre de marine romaine fut découverte et léguée à la ville par le plongeur saussetois Gaston Fabiani, aujourd’hui disparu. Elle témoigne de l’importante activité maritime le long de cette côte dès l’antiquité.
L’axe de l’ancre, ou verge, reconstitué en iroko, est muni à une extrémité de deux bras et à l’autre d’un jas en plomb de 250kg, barre qui, perpendiculaire au plan formé par les deux bras et la verge, avait pour but de donner à l’ancre traînée sur le fond une position telle qu’un des deux bras crochait le fond. Le jas est décoré de chaque côté d’un motif de coquille Saint-Jacques et l’on peut encore lire l’inscription du fondeur : « Plotilus Bataro Fecit »
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Le château
Jean-Baptiste Charles-Roux, grand savonnier de Marseille achète 300 hectares de terres à Sausset sur lesquelles il fait construire en 1854 un château par l’architecte Letz. Son fils Jules, industriel, armateur, homme politique, mécène, grand-père d’Edmonde Charles-Roux, épouse de Gaston Defferre contribuera fortement au développement des infrastructures de Sausset, notamment le port, l’église, l’école, le cercle, etc.
Le château fut vendu en copropriété après la guerre de 39-45,chaque copropriétaire se voyant attribué une parcelle de 5000m2 autour du château.
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Le barrage et l’adduction d’eau
Après la construction du château, Jules Charles Roux fit construire une adduction d’eau à partir d’une source située au fond du marais du Grand Vallat. Ceci permettait d’alimenter le château et le 2 fermes grâce à un réseau de canalisations à ciel ouvert aboutissant au barrage. L’ancienne réserve d’eau a été comblée par les promoteurs du Grand Vallat
Le passage situé au-dessus du barrage, autrefois orné d’un lion, conduisait au château.
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La Ferme Neuve
En 1856, Jean-Baptiste Charles Roux commença la construction de la ferme neuve au quartier du Nid. Bâtiment à vocation agricole, elle a généré de nombreux emplois sur la commune et a également servi d’écurie. Le personnel agricole mit en valeur les terres agricoles, cultivant vigne, oliviers, céréales, fruits et légumes. Elle abrite aujourd’hui les services techniques de la ville.
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Le domaine du Grand Vallat
La propriété de 300 ha du Château Charles-Roux fut démantelée et des opérations immobilières successives transformèrent la physionomie de ce vaste espace. C’est aujourd’hui le Domaine du Grand Vallat. Il a permis notamment d’accueillir les cadres venus de Lorraine, du Nord et de Belgique pour démarrer et exploiter l’usine sidérurgique Solmer de Fos-sur-Mer. La plupart sont restés à Sausset et y ont fait souche.
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Le réceptacle de l’eau et le canal
Le magnifique bassin en pierre était le réceptacle de l’eau pompée en contrebas dans la roselière. Il marque le départ du canal encore bien visible qui alimentait en eau le château Charles-Roux. L’énergie nécessaire au pompage de d’eau était fournie par une grande éolienne dont on peut voir l’emplacement sur une plateforme à mi-hauteur du plateau.
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Le parcours botanique
Vous suivez une partie du parcours botanique de Sausset aménagé en boucle sur 2.5km. En chemin un certain nombre de bornes vous permettront de vous familiariser avec la flore méditerranéenne.
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La roselière
Un point haut vous permet de découvrir la Roselière, un site marécageux alimenté par le Grand Vallat où poussent différentes espèces de roseaux : le phragmite, la canne de Provence, la baldingère faux-roseau, la massette. C’est un lieu très prisé des oiseaux migrateurs.
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La prise d’eau et la « machine »
En bordure du chemin, on peut encore voir la prise d’eau, alimentée par une source, de la station de pompage de Jules Charles Roux desservant le château et ses fermes. Le bâtiment en ruine contenait une grosse pompe, appelée la « machine » par les anciens saussetois.
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L’anse du Four à Chaux et les vestiges de la guerre
C’est dans cette petite anse qu’était situé le four à chaux ayant servi à la construction du château Charles Roux.
On remarque les vestiges du mur de défense anti chars construit par l’armée allemande à partir de novembre 1942.Ce mur était continu depuis la roselière jusqu’au port de Sausset. Les pêcheurs et les habitants furent réquisitionnés pour aider la 338ème division allemande à sa construction ainsi que les blockhaus dont il subsiste un exemplaire, transformé en résidence secondaire, près de l’anse du Petit Nid.
Un peu après l’anse du four à chaux, on peut voir en contrebas près du rivage le fond d’une ancienne carrière datant sans doute de l’époque romaine.
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La barque Fanny et l’Envol des Gabians
Cette barquette traditionnelle de nos côtes a été construite en 1929 au chantier Saint-Victor de Marseille par le maître charpentier André Ruoppolo. Elle a été acquise en 1993 par Jacques Alberti
En poursuivant votre chemin vers le port, vous découvrez une sculpture réalisée par un artiste italien, Gabriele Jagnocco, en 1984. Elle célèbre le 60ème anniversaire de Sausset en symbolisant par ce vol de gabians le vol de la ville vers sa liberté.
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Le port
Au port de pêche, un petit aller-retour le long du quai des pêcheurs vous permettra d’admirer la fresque et les mosaïques décorant le mur de défense de l’organisation Todt.
De l’autre côté du port se dressent de majestueuses villas datant des années 20. En dessous de ces villas, les grands restaurants des années 30 y avaient leurs réserves de poissons.
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La pêche aux thons
La seinche aux thons fait partie intégrante de l’histoire de notre village. A l’époque du passage des thons, les guetteurs se précipitaient sur le port et sonnaient avec une corne de brume. Tous les hommes embarquaient et au large ils remontaient les thons avec une technique bien particulière. C’était un spectacle incroyable et inoubliable que de nombreux peintres et photographes ont immortalisé.
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L’église
C’est en 1857 que naît l’idée de construire une chapelle pouvant servir d’église pour le quartier de Sausset. Malgré leur pauvreté, les habitants se cotisent pour rassembler les fonds destinés à sa construction. Les gros propriétaires terriens et notamment Jean-Baptiste Charles Roux apportent une importante contribution.
Le dimanche 27 juin 1858, après un grand service religieux, en présence du maire et du curé de Carry, la première pierre de la nouvelle église est bénie. Elle est dédiée à Saint-Pierre patron des pêcheurs. Elle sera ouverte au culte le 11 mai 1859.
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Le centre ancien
Ce quartier est le cœur historique, le berceau de notre village de pêcheurs. Les trompes l’œil créés en 1986 invitent à la promenade dans ces petites ruelles aujourd’hui joliment pavées et bordées de cabanons.